Du gras !
Ah oui... Ca surprend !
Imaginez, vous êtes attablé, l'entrée a bien plus et arrive le plat de résistance.
Une quinzaine de personnes autour de la table, l'ambiance est sympathique et... d'un coup, vous entendez cette apostrophe :" du gras !"
Jusque là, on pourrait penser à une éclaboussure, un reste de vinaigrette malencontreusement porté sur une manche de chemisier, un auteur de BD utilisant la bouteille d'huile comme corne de brume.
Sauf que... Ce qui surprend le plus c'est le ton : réjoui !
Oui, absolument, la personne à l'origine de cette exclamation se réjouissait !
Comment vous expliquer... ?
Vous imaginez la tête de Roger Widenlocher quand il a retrouvé son Kiki...
Ou celle d'Olivier G. Boiscommun quand il lève la tête et qu'on lui annonce que "ça y est, la nuit est arrivée, les dédicaces sont finies"...
Ou celle de Lucien Rollin, en la relevant de son smartphone après le coup de sifflet final annonçant la victoire de la France (enfin... la victoire de l'équipe de foot... gardons notre calme) ?
Vous imaginez maintenant ?
Et bien, dites vous que ce n'est rien à côté du côté du ton et de l'expression de pur bonheur d'une auteure face à son assiette présentant un magret de canard !
N'insistez pas, on ne vous dira pas de qui il s'agit...
A propos de gras, il faut bien reconnaître que c'est un sujet qui semble passionner les auteurs, et de façon pointue : on a pu surprendre des conversations de haute tenue scientifique sur le don de gras, les recherches d'histocompatibilité des adipocytes donneur-receveur...
Quel rapport avec la bande dessinée... ? Si quelqu'un a une piste, qu'il n'hésite pas à nous faire part de ses connaissances ou hypothèses.
Vous n'avez pas fini d'en lire des articles sur ce "Des Compères la Bulle"... enfin... sauf si le chroniqueur prend des vacances.