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Addict Grand Selve Grenade sur Garonne

Informations, anthropologie et savoir-vivre

19 Juin 2017, 18:13pm

Publié par Selve Addict Grenade sur Garonne

Ca c'est un titre !

Et ne commencez pas à rouscailler : d'abord, vu sa position il s'agit indéniablement d'un titre et, surtout, il me plaît !

Commençons par les informations, notamment une, pas amusante : Juan n'est pas certain de pouvoir être présent à Des Compères la Bulle 2017. Ce n'est pas sa faute, c'est comme ça...
Ceci dit, si finalement il lui est possible d'être là, on l'accueillera à bras ouverts.

Une nouveauté ensuite, le "Pass' Dédicace" : vous venez, vous achetez un album et on vous remet deux jolies vignettes appelées "Pass Dédicace" qui vous permettront d'obtenir donc deux dédicaces.

On résume : une BD achetée = 2 dédicaces possibles.

Maintenant, un chapitre très succinct (si ! absolument ! le chroniqueur fatigué est capable de faire court !) à propos d'étude anthropologique concernant un hominidé ayant évolué vers une sous-catégorie humaine : l'auteur de BD.

Attention, pas de mauvais esprit ici : "sous-catégorie" ne signifie aucunement qu'il s'agirait d'un groupe mineur, à l'importance quasi nulle. Vilains que vous êtes ! Simplement, l'Homme se subdivise en sous-catégories : l'auteur (ou l'autrice, hein... mais je ne vais pas l'écrire à chaque fois, vous avez compris) de BD, mais  aussi le libraire, l'éditeur (heu... quoi que... là... le côté humain semble plus approximatif).

Donc, revenons à notre sujet d'étude : l'auteur de BD.
Tout d'abord, c'est quelqu'un de sympathique. Si !
Evidemment... on peut tous trouver des contre-exemples en cherchant bien, mais c'est comme l'histoire des poissons-volants (et pour ceux qui ne comprendraient pas : tant pis ! revoir l'intégrale de Audiard)
Sympathique, donc. Mais la sympathie, c'est comme tout, ça s'épuise... il est vivement conseillé de s'assurer de ne pas puiser dans le capital sympathie !

On retrouve tous les caractères propres à l'humain chez l'auteur.
Ainsi, le matin, avant l'aube, il a parfois du mal à coordonner sa paupière supérieure avec la paupière inférieure (oui, c'est cela : ouvrir les yeux), et comme pour tous les humains, il est fortement déconseillé de le chatouiller, même métaphoriquement, à ce moment là.
Le seul détail qui le différencie du reste de l'humanité, mais le rapproche de l'ado, c'est la limite fixée pour l'aube : pas avant 10h - 10h30... surtout quand la soirée précédente a été "difficile".

Il est sensible : entendez-par là (et par où vous voulez d'ailleurs) que non seulement sa sensibilité lui permet d'être un grand artiste (etc, etc...) mais aussi qu'il apprécie qu'on soit poli.
Ah oui, ça surprend toujours !
Pourtant, toutes les études le montrent : l'auteur apprécie qu'on lui dise bonjour, au-revoir, et même merci !

Il arrive à l'auteur de fatiguer.
Car dessiner des "p'tits bonzommes", leur imaginer des histoires, c'est un travail !
Naturellement, avoir la joie indicible de rencontrer un lecteur leur permet de surpasser de brefs moments d'égarement mais il arrive que le lecteur, aussi fan soit-il, ne constitue pas une motivation suffisante pour s'abstenir de pauses-pipi, voire de pauses cigarettes (rhô Lucien !), voire encore d'aller prendre l'air 5 minutes.

Il se peut aussi que l'auteur soit "en retard" (rappelons tout de même qu'il n'a pas de contrat pour venir, qu'il est bénévole et que pendant qu'il dédicace, son travail n'avance pas et son éditeur énervé emplit son répondeur pour savoir où il en est de ses planches parce que les délais d'imprimerie etc...).
Retard tout relatif donc... et comme le lecteur est aussi un être humain sympathique, il comprend ! Et il ne s'agace pas. Surtout il n'agace pas ses congénères qui attendent aussi, dans la bonne humeur.

Il n'y a donc aucune raison pour qu'une personne nous rejoue la grande scène outragée du II (on y a déjà eu droit - clic)

Onques n'entendra-t-on un faquin expliquer à un dessinateur qu'il faut "faire un fond là, et puis un cadre. Mais non ! Pas en orange, en noir. Et un peu plus bas là."
Tout cela accompagné d'un "merci" tellement discret qu'il paraissait sorti par inadvertance d'un orifice plus idoine à la régurgitation biliaire, pour ne pas écrire bilieuse, qu'à la communication sociale de bon aloi.

De la même façon, un énervé chronique psycho-rigide ne va pas venir nous expliquer que "si on est dépressif, faut se faire soigner" uniquement parce qu'on lui aura fait remarquer que pour obtenir une dédicace, il faut un "Pass", surtout après qu'il ait pollué les oreilles et le cortex de tout le monde avec ses jérémiades contre les auteurs qui sont en retard et qui manquent de respect...

Donc : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.
On a la chance d'être en face d'un auteur dont on aime le travail, et de discuter avec elle ou lui, alors on en profite, tout en pensant que d'autres derrière veulent aussi bénéficier de ce moment.

D'ailleurs, l'alternative n'existe pas.
Pour vous en convaincre, il suffit de rappeler les prouesses du wombat (il y avait longtemps !)
 

 

 

Et un wombat, on a un au Grand Selve !

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