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Addict Grand Selve Grenade sur Garonne

2 animations le week-end du 15 au 17 prochain

6 Mai 2009, 23:20pm

Publié par Selve Addict

De plus en plus fort !
2 animations !  Si !



Le vendredi soir, buffet ! Oui, oui !
Ils ne nous l'avaient jamais fait ça...
Un buffet donc... plus de précisions la semaine prochaine (ou alors, pour les pressés, demandez à votre libraire préféré).



Naturellement, présence d'un auteur : Pascal DESSAINT.

"L'appel de l'huître"...
Heu... non, à priori ce n'est pas un indice quant à la constitution du "buffet noir".

Ah oui, ce n'était pas précisé mais il s'agit d'un buffet noir.

Absolument, cela existe !
Il y avait la série noire, il y a maintenant le buffet noir.
Il ne s'agit pas non plus d'omelette à l'amanite phalloïde... En revanche... il n'est pas certain qu'il y ait autant de convives à la fin qu'au début du repas.

Cherchez le coupable ! (si possible au début et, ensuite, évitez le !)












Pour les amateurs de la série "Le Poulpe", Pascal Dessaint est l'auteur de "Les Pis rennais".

















Le samedi sera plus "classique".. enfin... aurait pu l'être avec un invité "classique".
Mais est-ce que cela existe au Grand Selve, les invités classiques ?

Samedi, donc : Les Editions Anacharsis

Petit cours (ou rappel pour les plus érudits), Anacharsis était un noble de père scythe et de mère grecque. Un des rares étrangers à obtenir le statut de citoyen d'Athènes.
Il fut tué pour avoir voulu changer les moeurs de ses concitoyens...

« Si ma patrie m’est un sujet de honte, toi, tu es un sujet de honte pour ta patrie. » aurait été sa réponse a quelqu'un qui lui reprochait ses origines "mélangées".

Le choix de ce nom est donc hautement significatif.
Parole à l'éditeur :
Debouts les morts !

Aujourd’hui, il est de bon ton de s’agglutiner à la meute des chacals fétides du marketing communicant et de hurler avec eux sa joie de vivre en réseau. Maintenant qu’ils règnent sans partage sur un monde conçu comme un bocal où il s’agit de tourner en rond sans passé ni présent ni futur afin qu’advienne la tyrannie de l’Instant, il est plutôt dur d’être mort. Investir sur les trépassés dégage trop peu de marge bénéficiaire, et à trop long terme. À moins évidemment qu’il ne s’agisse de ces zombis de prix appelés les « Grands Hommes », ces simulacres dont on aura rongé le souvenir jusqu’à l’os de façon à établir sur les foules irresponsables la pure autorité morale, culturelle et politique dont elles ont un impérieux besoin. Ainsi les experts de l’expertise et les spécialistes de la spécialité peuvent-ils vendre comme ils l’entendent leurs certitudes – et en urgence, car il y a urgence de l’urgence.
Anacharsis se préoccupe en conséquence des cendres des morts minuscules, de ceux qui grouillent en masse dans le passé et qui ont laissé comme codicille les traces de leur fragile existence accrochées aux chevilles du vivant. Ici un marin vénitien, là un garçon-vacher du Nouveau-Mexique, ailleurs un cavalier bavarois ou bien encore un jeune belge fantaisiste, tous rendus à la poussière, murmurent obstinément du fond de leur caveau les fragments écrits de la vie qui fut la leur.
Les palpitations lentes de cette littérature peu à peu s’accumulent, se superposent, mêlent leurs échos lointains aux trépidations exultantes de la modernité et réaménagent une temporalité à l’agonie ; des profondeurs remontent, étranges, les récits aztèques des origines aussi bien que les légendes antiques des mondes russes ou scandinaves, et sous le lustre des mythes commence à remuer quelque chose qui s’apparente au réel. La poussière prend des couleurs, des formes et des saveurs. Imperceptiblement, des fantômes bigarrés se mêlent aux vivants, et un dialogue émerge, rendu possible. Le clinquant, le brillant se craquèlent et le ridicule des vampires du pouvoir, mis à nu, prête à rire. Rions. Une main tendue, et les morts se lèvent.

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K
les deux ... forcément
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K
intéressante cette verve .. ça me plait
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S
<br /> Laquelle ? Celle du rédacteur ? On peut rêver...<br /> <br /> <br />